[...] [L]es Arabes ont donné, de tout temps, au malaptérure et à la torpille le même nom; et, ce qu'il y a de bien remarquable, le nom de râad qui sert à exprimer le tonnerre. En imposant ainsi cette dénomination à des poissons aussi dissemblables, les Arabes auraient-ils pensé à rapporter à l'électricité des phénomènes dont ils étaient témoins chez les animaux? Leur science eût été en avance de nombreux siècles sur celle de Galvani, de Volta et de Matteucci.
Source : Léon Bertin, Les poissons singuliers, Paris, Dunod, 1954, p. 21-22.